• "Le Péloponnèse" par Arasia
     

    PELOPONNESE

    Le Péloponnèse et surtout les 2 régions de l'Argolide et de la Corinthie sont
    sans doute le concentré de sites archéologiques les plus impressionnants de
    Grèce.

    Il y a bien sûr les grands classiques : Mycènes, Nauplie, Epidaure et Corinthe
    mais il existe aussi des sites de charme, des sites plus méconnus où vous ne
    serez pas bousculé par la foule touristique.

    C'est mon tout dernier voyage en Grèce. Je l'ai fait en Juillet 2000 et la
    chaleur impressionnante présentait malgré tout l'avantage que les sites
    n'étaient pas surchargés.
    (échappée sur le golf Saronique en Argolide)

    Si vous voulez découvrir cette région, je vous conseille de louer un véhicule et
    de le faire calmement car la région est riche. Vous pouvez bien sûr concentrer
    tout cela en une seule journée en ne visitant que les 3 grands classiques
    (Mycènes, Nauplie, Epidaure) au pas de course mais 2 voire 3 jours sont de loin
    préférables.

    Vous pourrez alors découvrir, comme dans cette photo, des images de charme le
    long des routes, où le bleu du ciel fait concurrence à celui de la mer et,
    pourquoi pas, vous arrêter dans un petit village de pécheur pour découvrir une
    Grèce authentique.

    Si vous êtes dans cette région entre mi-juin et début septembre, je vous
    conseille d'assister à une représentation classique au théâtre d'Epidaure, dans
    ce site unique où personne n'a pu encore percer le secret des architectes. Pour
    les acteurs, nul besoin de micro pour porter la voix, que l'on entend
    distinctement du bas en haut des gradins.
    De plus, l'endroit est magique et, même si vous ne comprenez pas le grec, vous
    en reviendrez fasciné. Par ailleurs, le personnel, très gentil, vous expliquera
    l'objet de la pièce.

    Les pièces, du répertoire classique, d'Eschyle, Sophocle ou Euripide, etc. se
    donnent les vendredis et dimanches soir, à la nuit tombante. Vous pouvez
    réserver à Athènes au siège du festival (4 stadiou Tél. : (01) 322-14-59) ou sur
    place dans la limite des places disponibles.
    (thèatre d'épidaure)

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  • Drama - Néa Marmaras Sithonia

    par Vadur

     

    Nous ne savons pas trop où nous allons allé aujourd’hui. Mon idée est de rejoindre Sithonia, une des presqu’île de Chalcidique. Nous devions y aller dès le départ mais à cause du sommet de l’OTAN, nous avions évité Thessalonique et Sithonia, le sommet se passant à Porto- Karras (sur la presqu’île) et le contre sommet à Thesssalonique. Maintenant, nous pouvons y aller. Tout est fini mais je ne sais pas quelle route prendre. Christian en a marre des kilomètres et voudrait s’arrêter un peu quelque part comme nous l’avions fait à Thassos. Mon idée préférée serait d’aller jusqu’au site de Philippi près de Kavala et de longer la mer ensuite mais cette route est plus longue que la route directe que Christian veut prendre. J’aimerais aussi faire un petit détour par la montagne Falakro qui domine Drama et qui abrite une station de ski mais là aussi, je ne préfère pas aborder le sujet car cela fait beaucoup de kilomètres. Christian veut prendre une route plus petite mais directe. Je lui explique que la route est dans la plaine et qu’à mon avis, elle n’offre peu d’intérêt et que je préfère alors prendre la route rouge juste à côté qui nous permettra d’arriver plus vite sur place. Je ne sais pas comment est la Chalcidique mais je m’en fait une bonne image comme je m’en faisais pour Thassos. En regardant Internet en France, je m’étais forgé une opinion et je m’étais dit qu’on pouvait rester 3 ou 4 jours dans un village de Sithonia : un jour pour le tour de la presqu’île, un autre pour le tour de la presqu’île voisine de Kassandra et un jour pour prendre le bateau et voir les monastères du mont Athos (la 3ème presqu’île).

    Toujours persuadé donc que le coin était superbe, je me suis dit qu’il valait mieux aller directement sur place. Nous prenons donc la route mais au bout de quelques kilomètres, je trouve bizarre de longer toujours le Falakro. Je vois une pancarte indiquant une gorge et le nom ne me disant rien, je décide de m’arrêter pour prendre la carte des mains de Christian.

    Nous ne somme pas sur la bonne route mais sur celle qui se dirige vers la station de ski Falakro. Christian s’énerve car il ne comprends pas. Je lui dit qu’on a du oublier de tourner à gauche quelque part. Nous faisons demi-tour. Nous trouvons que nous faisons beaucoup de kilomètre et Christian doute que l’on se soit trompé. Je refais donc demi-tour mais il faut biens e rendre à l’évidence, nous nous sommes trompés. Christian regarde la carte Michelin et voit une route blanche qui coupe au travers la plaine et rejoint notre parcours initial. Nous l’empruntons. C’est une petite route de campagne pour les paysans mais au bout de 2 km, le bitume disparaît. Prend-t-on le risque de continuer ? La route continue-t-elle longtemps ? Y-a-t-il beaucoup de kilomètres sans goudron ? Nous préférons assurés. Nous rebroussons chemin puis reprenons la grande route direction Drama. Pratiquement arrivés à la ville, nous trouvons la bifurcation loupée ce qui nous fait rager. La route est agréable et jolie. C’est un paysage de campagne. Au loin, on voit des montagnes : le Falakro et d’autres.

    Bientôt nous arrivons en bordure de plaine et le paysage est toujours beau sous le soleil. Nous franchissons un petit promontoire et redescendons vers Amfipoli où je sais qu’il y a des ruines mais la route ne passe pas près du site et je ne vois rien d’indiquer. Je ne veux pas faire l’effort surtout que je ne sais pas trop si Christian est intéressé. Je continue donc mon chemin. Un peu avant d’arrivant sur la grande route Thessalonique –frontière turque, je vois un panneau « lion d’amphipoli » 200 mètre mais je ne fais pas le détour. Si je m’arrête pour voir une statue, je voudrai voir le reste du site qui apparemment n’est pas à côté du lion alors mieux vaut avancer.

    Un peu après Amfipoli, nous logeons la mer jusqu’à Stavros. Nous avons déjà pris cette route dans l’autre sens quand nous avons fait notre trajet Litochoro (Mont Olympe) – Kavala. Stavros est une petite station balnéaire tranquille qui nous paraît sympa du moins vue de la voiture. Nous logeons encore la mer tout en nous élevant dans la montagne couverte de pins. C’est vierge et magnifique. Nous avons soif et avant de quitter le bord de mer et de grimper vers la montagne, nous voyons une route permettant d’aller vers un village du bord de mer en contrebas par une route en cul de sac. Le village ne nous plaît pas alors nous retournons sans nous être arrêter. Nous n’avons pas vu réellement de centre ville, ni de front de mer avec bar. Au retour, au niveau du croisement où nous avions tourné, nous nous apercevons que nous n’avons pas besoin de retourner sur notre d’origine car nous sommes sur la bonne route. Soit c’était mal indiqué, soit nous n’étions pas attentifs mais nous n’avions pas remarqué la direction au premier passage. La route s’élève et la forêt est toujours présente partout.

    Sur le bord de la route, je vois des belles fleurs rouge mais il y a peu d’endroit pour se garer. Dans une renforcement de virage, je trouve enfin un endroit pour m’arrêter mais c’est envahi de taons. Je repars donc sans prendre de photo. Plus haut sur la route, des pompiers sont arrêtés et surveillent les alentours. C’est un poste de gué. Sur la route, nous en croiserons plusieurs. Voulant prendre une photo du paysage, je m’arrête mais c’est une nuée d’insectes et de taons qui m’accueillent et je me réfugie vite fait dans la voiture. Nous continuons donc notre route puis bifurquons au niveau de Paleopoli vers la presqu’île de Sithonia. La route est en pente douce. Le paysage a changé. La forêt a laissé place aux champs et le paysage de montagne à celui d’un terrain ondulé qui descend petit à petit. Nous nous arrêtons au premier village pour boire un coup car nous avons toujours soif. Nous entrons dans un bar avec une grande terrasse. Un adolescent vient prendre la commande et est rassuré de me voir parler grec. La lemonada est réellement bien venue. A l’intérieur un groupe de jeunes, seuls clients du bar, joue au babyfoot de façon bruyante mais joyeuse. Je rentre régler ma note et nous reprenons la route. Nous atteignons enfin la presqu’île. La descente nous a paru interminable sous la chaleur. Dès le premier village de Sithonia, Ormos xxxx, je m’arrête pour manger. C’est un très petit port d’où partent quelques bateaux pour une croisière à la journée le long du Mont Athos (côté ouest). C’est assez quelconque et surtout petit et coincé avec la route de contournement. Nous ne sommes pas emballés et nous irons ailleurs pour dormir. En attendant, nous allons manger dans une des tavernes. Comme d’habitude, ils n’ont pas tout ce qu’il y a d’écrit sur la carte. Le choix est même limité. Qu’importe ! Le repas n’est pas terrible mais on ne s’y habitue pas.. Nous partons à la recherche d’un village qui nous plaise pour chercher une chambre.

    J’ai lu dans un guide que Vourvouru est bien. Nous y allons. En passant, nous apercevons un « lagon » presque enfermé par deux bandeaux de plage. C’est très beau et je me dis que je reviendrais faire une photo. Je bifurque rapidement sur la route de Vourvouru. La route est longée tout le long de maisons avec chambre à louer qui sont cachées derrière des arbres et des barrières. Sur un ou 2 km, nous logeons cette route et nous désespérons de trouver un centre à ce village. En réalité, on s’aperçoit en sortant qu’il n’y en a pas. C’est juste un défilé de maisons cachant tout accès à la mer. Tout est relativement neuf et sans aucun charme. D’après le guide, c’est d’ici que partent les bateaux pour le Mont Athos mais ce n’est pas vrai car il n’y a pas de port. Il faut aller à 4 km de là à Ormos xxx (où nous avons mangé) pour les mini – croisières. Nous décidons d’aller voir la côte ouest de la presqu’île car sur la côte est, au sud de Vourvouru, il n’y a que le petit village de Sarti. Vu la taille de ceux du nord, nous n’avons pas envie de faire des kilomètres pour rien. Le premier village que nous rencontrons est Neos Marmaras. C’est un vrai village qui s’étale de façon un peu compliquée sur plusieurs collines mais j’ai lu dans un guide qu’il y avait aucun intérêt à rester là en dehors des distributeurs automatiques. Bien que le village ne nous déplaise pas, nous continuons notre route vers le sud. Nous ne nous arrêtons pas à Porto Carras que nous avons vu depuis Neos Marmaras car c’est l’archétype de ce que nous n’aimons pas.

    Des gros hôtels de béton, même de luxe, restent tout de même des camps de concentration, sans aucune âme, sans aucun charme et nous paraissent toujours horribles à regarder. Ceci n’est pas pour nous. D’ailleurs, les prix ne sont sûrement pas non plus pour nous. Hier et avant hier, les chefs d’état réunis pour la conférence de l’ONU s’étaient rassemblés dans ce « blockhaus » hideux, fierté de la Grèce soit disant mais qui a failli fermé il y a quelques années. Le prochain village aurait du être Toroni mais la route principale ne passe pas dans le village et je ne vois pas la sortie. Nous arrivons donc à Porto Koufo. C’est une minuscule station balnéaire qui s’étale le long d’une baie presque fermée. Le cadre est beau mais pas transcendant quant à la station elle même, quelques maisons au bord de la route sans centre nous laissent plutôt froid. Nous remontons donc vers le nord pour voir Toroni. C’est aussi une station balnéaire qui s’étale le long de la mer sur 500 mètre ou 1 km.. C’est un peu plus étendu que Porto Koufo, un peu plus quelconque. C’est mort, c’est sans charme mais ce n’est pas moche, juste quelconque.

    Or quand vous avez eu une première semaine de vacances avec des paysages superbes et grandioses, vous ne pouvez pas vous satisfaire du quelconque. Nous préférons retourner à Neos Marmaras qui a au moins le mérite de ressembler à un village. Nous y cherchons une chambre mais le cœur n’y est pas. Nous essayons quelques chambres et hôtel du bord de mer mais tous semblent fermés ou endormis. Aucune ne nous inspire réellement. A la sortie sud du village , à l’écart, nous voyons un petit hôtel au bord de la route. Nous allons nous renseigner et tout nous convient. La femme est gentille, la chambre assez spacieuse, claire.. Il faut bien se poser alors nous nous installons. La vue du balcon donne sur la nature et on aperçoit à droite les bâtiments horribles de Porto Karras, heureusement cachés par de la verdure. Il y a une vache qui n’arrête pas de meugler. Nous faisons une petite sieste et allons à pied à la plage qui est un peu plus bas, entre Neos Marmaras et Porto Karras. On entend une musique très forte avec des tambours sursaturés qui tapent sur le système. Est-ce une discothèque ? Une voiture ? On ne le saura pas mais on le subira tout le long de notre bain. L’eau est bonne et cela nous fait du bien. Nous profitons de l’eau un maximum.

    En rentrant, nous continuons la discussion que nous avons, Christian et moi, depuis notre arrivée sur la presqu’île et qui doit répondre à ces 3 questions : « que fait-on ? combien de temps reste-t-on ici ? Pour quoi faire ? ». J’avais l’intention de rester 3 jours et 4 nuits à Sithonia : un pour faire le tour de la presqu’île (dont on a fait déjà plus de la moitié), un autre pour faire le tour de la presqu’île voisine de l’ouest, Kassandra et un dernier pour faire une mini croisière le long du Mont Athos. Christian me fait remarqué que de toute façon, on ne peut pas rester aussi longtemps car les vacances sont bien avancées et qu’il faut retourner. Nous avions prévu pour le retour une étape. Nous ne savons toujours pas si nous allons visiter Thessalonique après. Il est vrai que la réunion de l’ONU nous en a empêché jusqu’à maintenant mais tout est fini aujourd’hui. Cependant, le cœur n’y est pas. Qu’y a-t-il vraiment à voir ? Et puis les grandes villes, on y vit toute l’année? Dois-je téléphoner à mon correspond du net qui habite Thessalonique ? Ma timidité face au téléphone ne m’y incite pas ainsi que la non réponse de cette personne à mes deux mails d’il y a un mois. Mais si nos contacts virtuels sont excellents, je en sais pas si il souhaite ôter le côté virtuel de nos relations. Les questions se bousculent . De toute façon, à quoi sert de rester 3 jours. Sithonia n’a rien d’extraordinaire. J’ai que Kassandra est plus touristique et est plus construite. Ne voyant déjà pas beaucoup d’intérêt à être à Sithonia, je n’en vois aucun de faire des kilomètres pour voir sa voisine. Nous nous mettons d’accord pour rester deux nuits sur place mais qu’allons nous faire demain, notre seule journée entière sur la presqu’île. Christian veut faire le tour de la presqu’île mais on l’a déjà presque fait (dommage qu’on n’ait pas pris quelques photos) et moi je préférerai faire la mini croisière mais Christian n’est pas très chaud. Rester cloîtrés sur un bateau n’est pas son truc. A force de parler, je le persuade que c’est sûrement ce qu’il y a de mieux à faire. Nous prenons notre douche et sortons pour aller manger. Nous passons devant les premières tavernes où les employés nous font signe de rentrer mais nous passons notre chemin car nous voulons marcher et aussi car les terrasses sont vides. Les employés nous font des signes qui veulent dire « pourquoi aller plus loin » mais cette attitude a tendance à me braquer même si, ce soir, elle m’amuse mais nous continuons à marcher. Nous logeons le bord de mer.

    Les tavernes se suivent et se ressemblent. Ce sont toutes des Psarotaverna (tavernes de poissons). Nous sommes un peu échaudés après notre mauvaise expérience à Drama. De plus, nous en avons marre de manger toujours la même chose et surtout des frites grasses. Nous en avons marre de manger de la nourriture pas très bonne. Aucun restaurant ne nous inspire. Longer la mer est assez long car le village s’étale sur plusieurs collines et anses. Nous passons un endroit calme sans restaurant ni bar puis nous entrons dans la partie la plus animée du village.

    Nous apercevons un restaurant chinois. Nous sommes tentés d’y aller pour changer mais on se dit que c’est tout de même un comble d’aller manger asiatique alors qu’on est en Grèce, pays dont la cuisine est excellente sauf dans les restaurants. Dès l’entrée sur la terrasse, nous entendons parlé français. Cela fait plus de une semaine qu’en dehors de nous deux, nous n’avons pas entendu un seul touriste parlé notre langue. Nous nous asseyons un peu plus loin pour qu’ils ne nous entendent pas et puis nous rions. C’est quand même bizarre que les seuls français que nous rencontrions soient dans un restaurant chinois.

    La serveuse arrive et nous nous apercevons que bien que chinois, le restaurant est tenu par des grecques fort gentilles d’ailleurs. Les plats arrivés, nous mangeons avec appétit. Non seulement, c’est très bon mais en plus cela change des éternelles salades grecques, viandes grillés et frites. Ce n’est pas de la nourriture vite faite. C’est cuisiné et cela change tout. Malgré la chaleur qui fait sur la terrasse, nous restons un bon moment à table replet et satisfait. Nous allons faire notre petite volta sur les quais et nous allons jusqu’au bout de la jetée. Nous prenons un peu le frais avant de repartir. Le trajet de retour est long, le village s’étalant sur plusieurs anses mais cela a l’avantage de nous faire digérer. Dans le village, la chaleur est étouffante et il n’y a pas d’air. C’est seulement en arrivant à moins de 100 mètres de notre hôtel, c’est à dire à la sortie du village, que nous ressentons enfin une petite brise bien vivifiante. Les tavernes du coin sont toujours aussi vides L’air est un peu plus frais , la nuit sera bonne.


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  • La Crête - 1995
    par Battaglia


    La Crête - 1995

    Lundi 4 Septembre - Héraklion

    A la différence des autres pays, vous ne trouverez pas pour celui-ci les petits commentaires hebdomadaires qui vous font tant rêver en effet, la Crête est le premier pays que j'ai visité - du moins, présent dans ces pages ... - et je n'avais pas, "à l'époque", l'idée de faire un jour un site sur mes voyages. Et Internet n'était pas très développé à ce moment là non plus ! Trêve de bavardages, quelques mots sur la Crête : c'est la plus importante des îles grecques, tant par sa taille (200 kms de long sur 50kms de large au max), que par sa culture, sa population et ses diverses activités. Outre le tourisme très développé, l'élevage, la pèche et les différentes cultures lui permettent de satisfaire à tous ses besoins. Berceau de nombreuses légendes, les divinités grecques et de simples mortels ont fait escale sur cette île et ont laissé, quelque part, leur empreinte. Le mythe le plus connu est celui de Dédale qui construisit un labyrinthe pour le Minotaure, et, fait prisonnier, il fabriqua des ailes pour lui et son fils afin de s'échapper. Mais autant le père atterrit en Sicile, autant le fils sombra dans la mer après s'être approché trop prés du soleil. Son nom était Icare ...

    Notre périple ...
    Mardi 5 Septembre - Knossos
    Mercredi 6 Septembre - Rethymnon
    Jeudi 7 Septembre - Hania
    Vendredi 8 Septembre - Catholico
    Samedi 9 Septembre - Lissos
    Dimanche 10 Septembre - Elafonissi
    Lundi 11 Septembre - Gorge de Samaria
    Mardi 12 Septembre - Loutros
    Mercredi 13 Septembre - Gorge d'Imbros
    Jeudi 14 Septembre - Preveli
    Vendredi 15 Septembre - Mont Psiloritis
    Samedi 16 Septembre - Faestos
    Dimanche 17 Septembre - Heraklion

    Lundi 18 Septembre - Bordeaux

    Ce pays est resté, et encore aujourd'hui, un des plus beaux pays que j'ai visité, peut être parce nous avons pris le temps de le découvrir! en &quo t;profondeur" - beaucoup de marche, auto-stop et transport locaux - mais aussi pour ses superbes paysages, alternant les montagnes avec les bords de mer. Les heures passées sous le soleil à porter le sac disparaissent rapidement avec les vagues qui viennent vous rafraîchir en fin de journée. Peu de touriste à cette époque, et les gens que nous rencontrons sont très accueillants. D'ailleurs, l'auto-stop marche bien si vous n'avez pas peur de partager votre place avec les chèvres ! Rien à dire sur la cuisine qui est très bonne, assez variée mais surtout composée de fruits de mer et poissons. Pour le vin, par contre, ils ont encore quelques progrès à faire ... Certaines régions sont classées réserves ou parcs naturels, telle que la Gorge de Samaria, et on peut y admirer certaines formes de vie, animales ou végétales, uniques dans le monde ! Bref, tout est là pour vous faire apprécier les charmes de cette île, sans parler de l'architecture des villes anciennes ou les ruines! de temples plus ou moins bien conservées. En 2 semaines, nous avons fait à peine la moitié Ouest de la Crète, et 2 autres semaines nous auraient bien été utiles pour visiter l'île dans son ensemble. Une prochaine fois, peut être ...


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  • Péloponnèse

    C'est la région la plus méridionale de la Grèce continentale. C'était jadis une île qui, à la suite de profondes modifications géologiques, s'est unie puis séparée à deux reprises du continent. Plus tard, un nouveau recul de la mer a donné naissance à l'Isthme de Corinthe ; au 19e siècle, ce pont de terre a été creusé d'un canal qui, pour la troisième fois, et cette fois artificiellement, a refait du Péloponnèse une île.

    Trois grands réseaux routiers conduisent à des lieux qui regorgent de beautés naturelles, de trouvailles archéologiques essentielles, qui témoignent d'autres époques.

    Peu avant de passer l'Isthme, on a une première image de la splendeur du Péloponnèse en découvrant Loutraki, ses fameuses sources thermales et ses nombreux hôtels.
    Après le passage de l'Isthme, apparaît Corinthe (Korinthos), centre commercial et noeud de communication. Sur le site archéologique de l'ancienne Corinthe se dressent encore les ruines de cette cité jadis brillante.
    Diakofto est le point de départ d'excursions inoubliables dans la cité historique de Kalavrita, et aux monastères de Mega Spileo et de Agia Lavra. Un train à crémaillère permet d'effectuer un trajet enchanteur au sein de hautes montagnes couvertes de verdure, dans le col impressionnant du Vouraïkos.

    Sur la côte ouest, baignée par la mer Ionienne, s'étend Patras, quatrième ville du pays et port important, qui relie la Grèce à l'Italie et aux îles de la mer Ionienne. Elle laisse admirer de belles places, des bâtiments néoclassiques et un fort en ruines qui domine, au sommet d'une colline.
    Plus au sud, se trouve Killini, cité célèbre pour ses bains depuis l'antiquité. Aussi Olympie, sur les imposantes fondations de ses temples, des colonnades et autels, et les innombrables découvertes archéologiques dont le sommet est l'Hermès de Praxitèle, chef-d'ouvre de l'art sculptural.
    Au sud est d'Olympie, se trouve le temple de Vassès, dédié à Apollon Epikourios, ainsi que le fameux palais comme celui de Nestor à Pilos.
    D'autres routes mènent à la capitale de la Messénie, Kalamata, au château de Guillaume de Villehardouin et aux places bordées de tavernes et de pâtisseries, tandis que le Taïgetos (Taygète) se dresse fièrement, surplombant de belles côtes.
    De là aussi, les excursions seront mémorables, vers Vitina, Dimitsana, Stemnitsa, pittoresques villages agrippés aux montagnes d'Arcadie, et vers Mandinia, l'antique Mantinée, Likossoura et leurs importants vestiges.
    Ayant pénétré dans le département de Laconie (Lakonia), on atteint Sparte, le chef-lieu.
    A l'ouest de celle-ci s'étend Mistras, la cité-forteresse byzantine de Morée aux magnifiques églises, monastères, palais et maisons de maître.

    Traversant la plaine de Laconie, on arrive ensuite à Githio puis Areopoli, aux Grottes de Diros, aux localités traditionnelles de Vathia, puis on passe par des paysages vierges, des sommets escarpés, des sols encaissés qui débouchent sur des mers limpides bordées de plages de sable doré, ou parfois de galets.
    On arrive à Monemvassia, où l'on peut admirer, du haut de la forteresse, la lune se coucher dans les flots.
    Au nord-est, le Péloponnèse nous accueille avec Argos, jadis formidable cité, aujourd'hui point de départ vers Nafplio (Nauplie) première capitale de l'Etat grec libre, avec le Bourdzi et la citadelle de Palamidi. Vers Tirynthe aussi et vers Mycènes, riche en or, où sont conservées les ruines de ces deux puissants centres mycéniens.
    Des paysages plantés de pins mènent à Epidaure (Epidavros) : en été, le Festival de Théâtre Antique d'Epidaure est l'occasion rêvée de jouir de l'acoustique exceptionnelle du théâtre ancien, qui se trouve à côté du sanctuaire jadis consacré à Asklépios (Esculape).
    Au-delà d'Epidaure, l'est de Péloponnèse offre ses beautés naturelles à Ermioni, Porto Heli, Kosta et Galatas, d'où l'on embarque pour Poros, ou encore à Methana, célèbre pour ses sources thermales.


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  • Ou se restaurer à Ermioni

    Chers Internautes, pour moi Grèce = poisson frais.
    Mais pour trouver un poisson frais en Grèce et même à Ermioni c'est une question de bonnes adresses.
    C' est pourquoi je vous conseil d'aller chez mon ami TONY  pêcher, poissonnier et restaurateur.
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    Son Restaurant KAVOS (KABOΣ)

                        Arriver au restaurant                 La terrasse              Vue de la  Plage du restau    

                
    Photos 2007
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    Et voila Tony en action au marché du jeudi
    Notre ami Tony en pleine action torse nu
              
    Photos 2008
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    à table chez Tony
            
    Photos 2008
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    La nourriture est très bonne, le poisson frais et les prix raisonnable.
    Une vrais taverne grecque, des viandes, des poissons, des salades et des legumes à la Grecque.
    Dites lui que vous venez de la part de Demos et d' Ermioni.fr
    Et bon Repas!


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